Qui suis-je ?

L'auteur de ce blogue.

Mon coton ouaté a une carte du métro montréalais imprimée dessus. (Photo : Luke Zhou)

Bonjour, je m’appelle Luke Zhou. Je ne suis ni francophone ni québécois, mais anglophone d’origine chinoise. J’ai grandi à Toronto.

Pourquoi ai-je donc décidé de rédiger un blogue sur le français canadien ?

Je suis à la fois apprenant et enseignant du français langue seconde (FLS), et comme bon nombre d’Anglo-Canadiens francophiles1C’est-à-dire amoureux de la langue française., j’entretiens une relation complexe avec la langue de Molière.

Dans ce blogue, j’aborde des questions de langue, d’identité et de culture en contexte FLS.

Ce site web constitue un projet rédigé dans le cadre du cours FRA 3703 (automne 2021) à l’Université d’Ottawa.

« Tu parles bien français… pour un anglophone »

J’ai grandi dans un quartier de la Ville-Reine où les seuls francophones autour de moi étaient ceux à la télévision. Pensons aux clichés franchouillards d’anciens dessins animés.

Représentation stéréotypé d'un francophone.
Représentation stéréotypée des francophones dans les médias anglophones. « I am ze very French, yes ? » (Angela Anaconda, 1999)

Comme tout Ontarien anglophone, j’ai dû suivre le français comme matière scolaire dès la quatrième année jusqu’en neuvième année. Comme mes camarades de classe, je trouvais ces cours complètement inutiles.

J’ai découvert un amour pour la langue française en école secondaire grâce à une professeur dédiée. Ensuite, j’ai déménagé à Montréal pour l’université. Malgré le fait que je comprenais rien pantoute lorsqu’on me parlait, le français québécois m’a séduit de nouveau par ses mélodies et voyelles « exotiques ».

J’ai fini par retourner à Toronto, où je continue d’apprendre le français sur de diverses communautés en ligne. Je travaille présentement comme tuteur et poursuis des études virtuelles à l’Université d’Ottawa.

Qualifications professionnelles

J’aimerais me péter les bretelles un peu. J’ai obtenu une maîtrise en linguistique de l’Université de Toronto, spécialisée en sociophonétique. Ça veut dire que j’ai étudié comment la prononciation des sons peut différer selon des facteurs sociaux, comme l’âge ou le sexe d’un individu.

J’ai aussi observé des langues à l’aide des méthodes ultrason.

Image ultrason de ma langue.
Ma langue, lors de l’articulation d’un [r] anglais. L’avant de la bouche se trouve à droite.

Le terme « français québécois »

Les Québécois ne sont certainement pas les seuls à parler le français au Canada. Je reconnais également la diversité linguistique à l’intérieur de la Belle province et qu’il n’existe pas un seul « français québécois ».

J’emploie pourtant ce terme pour respecter l’usage populaire. Dans le cadre de ce blogue, il désigne aussi les variétés du français parlées en Ontario et l’Ouest canadien.

J’emploie « français canadien » comme synonyme sans prendre position sur la souveraineté du Québec.

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